J'ai rêvé de mots d'amour
De réveils chauds
D'une main sur le bassin
Un sourire sur les lèvres
Vite effacé par la douceur d'un baiser
Je n'ais fais que rêver
Dimanche 11 février 2007 à 17:32
Samedi 23 septembre 2006 à 22:36
Vivre ne sert à rien. Mais c'est agréable.
Lundi 11 septembre 2006 à 21:33
[Re-ouverture]
Envie de parler... De meilleure humeur, coup de blues fini.
Arrêter de me parler du 11 septembre, ça ne représente rien pour moi . Ne me croyez pas cruelle, simplement je n'en ai rien à faire. Si on commémore le 11 septembre en faisant tout un raffut depuis 5 ans, alors pourquoi on en ferait pas le même tapage pour ces soldats morts en vain à cause d'un idiot aux mains couvertes de sang?
Pourquoi ne fait-on pas plus de bruit pour la commémoration du massacre perpétrer par le régime nazi?
Pourquoi a-t-on oublier l'explosion de l'usine AZF à Toulouse ? Pourquoi ne faisons pas une minute de silence tous les jours pour tout ces morts, partout, tout le temps?
Ma réponse ? M-E-D-I-A.
Je n'ai plus la télévison depuis plus d'un an et je m'en passe très bien.Je n'écoute pas la radio. Je suis quand même un peu au courant des infos, mais quoi ?
Plus rien. Plus de sentiments, plus de tristesse à l'annonce de ses morts.
Juste le choc. Choquée de voir mon insensibilité.
Alors ne me parlez pas du 11 septembre.
Je ne pense qu'à ce qu'Audrey m'a dit. Son cousin part pour 18 mois en Afghanistan aprés 18 mois en Iraq.
Je pense aux soldats, ces personnes sans argent pour l'université et qui s'engage parce que c'est leur seul moyen. Et je suis écoeurée.
"Au sortir d'un songe, loin des limites entre réalité et rêve."
Mercredi 2 août 2006 à 11:01
"Je joue, tu joues, nous jouons"
J'aurais pu, c'est vrai, rester au stade du : "j'ai des cuisses trop grosses, des seins trop petits, je suis pas assez grande, je porte des lunettes..." . J'aurais pu.
Mais j'ai décidé de ne pas me prendre la tête. Ne me dites pas que je suis belle, ça vous faudra une baffe. Mais après, le reste, j'assume. J'assume ces photos "osées". Ces jeux qui ne sont pas vraiment de mon âge. Tu es mon jouet, mon vicieux. Et vice-versa.
A toutes les personnes se trouvant laide, grosse et etc :
Le jugement des autres est sévère mais le vôtre encore plus. Si tous ces petits détails vous dérangent, sachez que c'est aussi eux qui font ce que vous êtes. Vous êtes unique mais pas parfaite . Et vous ne le serez jamais. Acceptez vous telle que vous êtes, vous vous sentirez déjà beaucoup mieux. Et puis après rien ne vous empêche de vous améliorer si c'est vous qui le voulez .
Jeudi 27 juillet 2006 à 10:20
Ecrire. Ecrire pour se libérer. Ecrire pour partager. Ecrire pour se rappeler. Pour exulter.
J'écris c'est mon passe-temps. Mon exutoire. Je couche les mots sur le papier. Mes maux. Formule classique mais véridique. Ma parole est écrite. C'est mon écriture, mon " style ", ces phrases hachées, coupées comme ma pensée. Un long fil sans suite. On est bien loin du fil d'Ariane. Venez vous perdre dans les méandres de mon esprit.
Je ne sais pas parler. Tu sais, j'écorche les mots. Ils sonnent faux dans ma bouche, comme du poison qui se déverse. Je fais mal. Je me fais mal. J'ai cette impression que les mots résonnent dans ma tête jusqu'à ce que je n'en puisse plus. Et enfin, ils me laissent seule avec le silence et mes pleurs. Comme cette façon que t'avais de dire oui. Ce oui moqueur, avec ce sourire qui m'a hanté. C'est peut-être à cause de ça que je me suis dis non. Peut-être qu'on m'a trop forcé la main.
En fait, c'est juste que j'ai peur et que je ne me vois pas avec quelqu'un en permanence accroché à moi. Je ne veux pas avoir à rendre des comptes. Je ne veux plus être dépendante. Je veux m'approcher le plus possible de la liberté, et s'il ne m'est possible de m'affranchir de mes souvenirs, de mon passé et de ces images obsédantes; je veux VIVRE, vivre au gré des vents et me laisser porter. Je ne veux plus de ces passages noirs.
Je les ai rayés de mon existence.
J'écris donc je suis.
Je ne suis qu'une enveloppe vide de toute âme lumineuse mais je suis. Je suis et je pourrais être quelqu'un à nouveau, retrouver un semblant de dignité, une place dans une société. Et un jour, je retrouverais la lumière de mon enfance. Elle me guidera à nouveau jusqu'à toi.