Dimanche 29 août 2010 à 2:08

 Besoin d'hurler : tu me manques.

Mardi 24 mars 2009 à 23:45

 Gober des pilules. 
Mon monde se vide.
Comme l'eau qui se retire après un tsunami.
La tiédeur des beaux jours ne me réchauffe pas.
C'est un peu vide, ici.
Morne.
Je t'attends. Tu n'es pas encore parti et tu me manques déjà.
Attente interminable.
Hall d'aéroport, vendredi.
Le temps fuit. Coule. Entre mes doigts.
Courir, courir, oublier, m'immerger dans une marée de coton.
Entre les cartons, le chat et les souris.
Sans tes bras, je ne dors pas.

Reviens. Vite.


[Retourne à son expression, déteste les pubs dans le métro pour le Canada,  et se demande si les cernes peuvent se creuser indéfiniment, ou si la tête peut enfler d'un trop plein de pensées]

Dimanche 23 novembre 2008 à 17:06

... mais c'en est presque un gouffre.


"Il comblerait presque la solitude"
Phrase au combien inspirante

Puisqu'on en a l'illusion, jusqu'au moment où l'on se rend compte que c'est encore, toujours, la même histoire.
C'est juste un écran, un voile, dont on ne voit la fragilité qu'au dernier moment.
Puis.
On culpabilise de transférer sa haine et colère.
Et c'est parce qu'on aime qu'on ne demande pas pardon.
Trop d'orgueil.

Bien sûr que je m'en veux. Que j'en veux aux autres. Bien sûr que ça ne va pas.
Bien sûr que je ne le dit pas.
Peut-on parler de mensonge quand la vérité est évidente ? 

Il n'est plus question de confiance, de raison.
Juste.
De ce blocage qui perdure.
Encore et toujours.

De ce que l'on ne dit pas.

Mercredi 20 août 2008 à 0:31

J'avais cru que j'y échapperais, mais c'était illusoire. Merci quand même à l'homme (?) qui m'a fait gagner une soirée.
Le pire dans tout ça, c'est de ne pas arriver à choisir ses mots. 

D'habitude j'écris ma pensée. Sauf qu'elle est anesthésiée au profit des émotions, et que je lutte gentiment pour m'exprimer et me soulager sans rien dire.
Je soustrais les mots importants, ce qu'il faudrait savoir.
Je dissimule un peu la vérité, je l'enrobe, pour que vous deviniez ce qui ne va pas, sans jamais en avoir la certitude. 

De ces choses dont je ne parle qu'à demi-mots et avec si peu de personnes.
Ces choses incompréhensibles.

Tout me revient, les envies, cette impression de détresse. Avec le temps, il devient plus facile de repousser les vagues de désespoir.

Le plus difficile pour une fille, c'est de ne pas se dévoiler.


De toute manière, demain tout ira bien.
Et puis, je sais maintenant ce que je n'ai pas perdu, et ça c'est important. Le plus important.



Dimanche 18 mai 2008 à 18:46

Ne dire ni jamais ni toujours.
Les mots sont une création de l'humain, comme lui, imparfaits et mortels.

Catégoriquement, essayer d'impressionner l'esprit opposé par l'intensité de nos mots. Renforcer leur poids pour les faire peser sur la conscience, lourds.

"Tu peux écrire ce que tu veux, me dire ce que tu veux", et tu t'en fous c'est ça ? On s'élance dans un dialogue obtus, ces monologues apposés côte à côte, l'un contre l'autre, comme deux voies parallèles se livrant une guerre de langage.

Plier l'autre à ses exigences, briser sa volonté par les coups portés. Le vouloir est une arme, quand on court à la conquête, droit devant sans regarder les dommages collatéraux, les merveilles écrasées. Certains cueillent des fleurs avec la sensibilité d'un enfant étonné quand d'autres ont la sauvagerie des bonnes et nobles intentions des gens civilisés.

Rêve sans cible, les rêves sont déchus, déçus, fatalement les rêves se meurent, comme leurs rêveurs.

Je suis une rêveuse réaliste. La pire engeance.

[A la place de mon commentaire de philo, inspirée par un SMS, mon imagination m'entraîne loin de la réalité des choses.]

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