Mardi 24 juillet 2007 à 18:13

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J'aimerais que sur mon corps blanc le noir de mon oeuvre ressorte, à ce jour où plus aucun souffle ne soulèvera ma poitrine ornée. Que ces bijoux scintillants luisent de telle sorte que même morte, la lumière émane de cette enveloppe vide.                                

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Click et Regarde: Yann Black @ Your Meat is Mine

Petit texte à propos des tatouages, et contrairement à ce qu'on pourrait penser , pas du tout dépressif ^^ 

Jeudi 19 juillet 2007 à 6:24

Tout va de travers. Comment j'en suis arrivé là ? Bonne question.

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Tout. J'avais tout pour réussir. Mon avenir était aussi brillant qu'une enseigne électrique, tracé, droit, net, réglé, précisément.  Mes parents, après de longues années de travail et de sacrifices, étaient parvenus à amasser une fortune considérable qui leur donna droit à un rôle actif au sein de la "nouvelle bourgeoisie". Nous possédions quelques habitations coûteuses au coeur des capitales anglaises et française, et de nombreux biens luxueux.

Et maintenant, seulement un an après, mes parents sont morts, ruinés et endettés à cause de ce fichu procès. Je vis seul dans un foyer.

~

Un an. Cela fait un an que Maya m'a quitté. Un an. Je ne parviens pas à l 'oublier.

Maya. La seule que j'ai jamais aimé. Par deux fois, j'ai cru toucher le paradis, et par deux fois, ses mots m'ont fait vivre l'enfer sur Terre.

Oui. En un an, j'ai tout perdu. Mon avenir. Mes biens. Mes parents. Et Maya.

Maya.

Elle m'a dit "C'est fini." Et puis Elle est revenue. "Je ne te quitterais plus". Repartie : "Je ne t'aime plus".

Mais moi je t'aime, Maya, je t'aime. Et cet amour à sens unique me fait souffrir un peu plus chaque jour. C'est con à dire, mais je meurs d'amour.

Je/rêve/en/noir/et/blanc     quand   soudain   le rouge   s'invite.  Où suis-je ? Ah oui. L'hosto. Tu vois Maya, je ne raconte pas de bêtises. Je suis vraiment malade.

Perdu. Tout perdu. Je suis perdu. Aide moi Maya, aide moi à retrouver le chemin.

Mon Histoire est une Histoire comme tant d'autres. Avec d'autres histoires à l'intérieur. Maman. Papa. La mer. La montagne. L'école. Maya.

Des souvenirs, des souvenirs tout ça.

Maintenant mon histoire est plus sinistre. Mes histoires parlent de foyers, d'hôpitaux, d'échec scolaire. De larmes, de pleurs. De cicatrices. De scarifications. De dépression.

Et la lumière au fond, c'est toi Maya.

Si seulement tu revenais vers moi, Maya, pour de bon.

On serait heureux, tu crois ? On oublierait tout et recommenceraient à zéro ?

Mais tu vois, j'ai peur maintenant. Tu m'as appris la méfiance. Je n'ose plus y croire car ... 

C'est trop dur quand on retombe sur Terre. On ne t'a jamais dit que les marionnettes sont fragiles, qu'elles se cassent si on est trop brutal, si on n'en prend pas soin ?

Oh, Maya. Si tu savais... Mais bien sûr tu sais. Je t'aime. Pas toi. Et moi, moi je ne veux pas savoir ça. Je m'accroche encore à mes souvenirs, à mes désillusions. Au bout d'un certain temps on en vient à apprécier la douleur, après s'y être habitué, après l'avoir apprivoisée.

On aime ce toucher âpre, ce goût sanguin, ces sensations vives, qui nous font nous sentir plus vivants que morts.

Car oui, sans toi, je suis un mort-vivant. Ma douleur est juste un mémento, une piqûre de rappel pour que je n'oublie pas, que, tant que mon cœur bat, je suis vivant, peu importe dans quel état.

Maya, Maya, dis, si le vent m'emporte, je te manquerais ? Tu penseras à moi, encore, ou tu m'oublieras ? M'as tu déjà oublié ? Nous as tu déjà oublié ?

Je ne sais pas. Je ne sais plus. Ma vie est un labyrinthe, tu en es le fil d'Ariane, mais tu as cassé le fil.

Et mon esprit est une lame de rasoir.

Lundi 14 mai 2007 à 19:52



       

Mardi 17 avril 2007 à 23:52

Toute chose implique son contraire. Tuer, c'est mal. Donc tuer c'est bien.

  *Je vous entends déjà crier*

Prenons l'exemple de la peine de mort. Une personne tue une autre personne. Tuer c'est mal. Cette personne devient donc, aux yeux de la loi et de la société, un criminel. Or ce criminel, toujours selon la loi, doit être puni.

Dans certains pays, les crimes les plus graves sont passibles de la peine de mort, justifiée par son effet dissuasif, sa propension à éliminer un individu dangereux pour la société, ainsi que sa volontéde "réparation" par la vengeance. La peine de mort, c'est à dire tuer, pour certains, c'est bien.

Tuerie contre tuerie, c'est un beau paradoxe, non ?

Au fait 33 morts par balles dans une université , ça vous rappelle quelque chose ?

Dimanche 11 février 2007 à 17:57

L'art de la création destructrice, ou le renouveau régénérateur.

Je voulais, je veux, je voudrais ... Et la destruction s'arrêterait. partout où je regarderais je ne verrais plus ce regard vide, quémandeur.
Le gouffre, ce néant derrière chacunde de vos pupilles m'effraient mais, attirée par la peur, le contraire, ma compassion s'éveille, en même temps que le questionnement et l'analyse.
Sommes nous tous promis à cette même agonie ?

Est-ce trop demander qu'un réel but, un guide, une lumière pour avancer, faire reculer l'obscurité devant nous ? Ce n'est pas de l'ombre qui m'entoure que j'ai peur mais de ce noir pénétrant qui diffuse ses rayons insidieux d'un futur sans avenir.
Promesse de douleur et de douloureux.

Si un ange descend sur Terre, ange déchu, ange glorieux, puisse -t-on le consacrer , une fois son message délivré. Les hommes libérés finiront par oublier, par l'oublier.
L'oubli des hommes sonnera le retour de la mort de l'espoir.

Leur mémoire flanchante glorifiera le feu d'artifice, ce spectacle qui embrasera l'univers, quand notre Soleil implosé répandra sa lumière mortelle. Pauvres petits êtres mortels semblables aux vampires que nous sommes, on crévera en vénérant notre suprématie artificielle.

La Nature est juste, elle tuera ceux qui la tuent. La fin a déjà commencé.


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