Dimanche 18 mai 2008 à 18:46

Ne dire ni jamais ni toujours.
Les mots sont une création de l'humain, comme lui, imparfaits et mortels.

Catégoriquement, essayer d'impressionner l'esprit opposé par l'intensité de nos mots. Renforcer leur poids pour les faire peser sur la conscience, lourds.

"Tu peux écrire ce que tu veux, me dire ce que tu veux", et tu t'en fous c'est ça ? On s'élance dans un dialogue obtus, ces monologues apposés côte à côte, l'un contre l'autre, comme deux voies parallèles se livrant une guerre de langage.

Plier l'autre à ses exigences, briser sa volonté par les coups portés. Le vouloir est une arme, quand on court à la conquête, droit devant sans regarder les dommages collatéraux, les merveilles écrasées. Certains cueillent des fleurs avec la sensibilité d'un enfant étonné quand d'autres ont la sauvagerie des bonnes et nobles intentions des gens civilisés.

Rêve sans cible, les rêves sont déchus, déçus, fatalement les rêves se meurent, comme leurs rêveurs.

Je suis une rêveuse réaliste. La pire engeance.

[A la place de mon commentaire de philo, inspirée par un SMS, mon imagination m'entraîne loin de la réalité des choses.]

Lundi 12 mai 2008 à 18:08

... de ceux qui ne sont pas ensemble.

Il faut ne rien considérer comme acquis. Il le faut puisque rien n'est figé dans l'éternalité. Comme les saisons se confondent, les sentiments se perdent.
C'est un jeu cruel et jouissif, la vie. Savais tu que dans amour, il y a le préfixe de mourir ? C'était un embryon naissant, cela aurait pu être une belle histoire, de celles qui font envie. Sauf que tu l'as tué.
Tu as commis l'erreur de débutant de croire trop vite en tes espoirs. En sautant le prologue, en m'enlevant le plaisir de la séduction, tu m'as perdu.
Comme on perd un chien, une boucle d'oreille. Bêtement, rapidement, faute d'inattention.

Tu ne t'attendais plus à un non, mais c'en est devenu lassant, de tout définir à l'avance. Je me suis trompée, tu t'es trompé, je t'ai trompé. Trop prévisible pour moi, je suis un capitaine, une dominatrice, quelqu'un de fort, puissant, et tu ne t'es pas montrer à la hauteur, tu t'es leurré, tout seul, comme un grand. On ne prend pas d'habitudes avec moi, sache le pour la prochaine fois. On ne décide pas pour moi, mais moi pour nous.

Il n'y aura pas de nous.

[Les mots reviennent, j'ai débloqué les mots, cette sale histoire est finie. C'est encore pas top mais ça revient, alors, je m'en fous un peu. Catégorie fiction]

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