Dimanche 23 novembre 2008 à 17:06

... mais c'en est presque un gouffre.


"Il comblerait presque la solitude"
Phrase au combien inspirante

Puisqu'on en a l'illusion, jusqu'au moment où l'on se rend compte que c'est encore, toujours, la même histoire.
C'est juste un écran, un voile, dont on ne voit la fragilité qu'au dernier moment.
Puis.
On culpabilise de transférer sa haine et colère.
Et c'est parce qu'on aime qu'on ne demande pas pardon.
Trop d'orgueil.

Bien sûr que je m'en veux. Que j'en veux aux autres. Bien sûr que ça ne va pas.
Bien sûr que je ne le dit pas.
Peut-on parler de mensonge quand la vérité est évidente ? 

Il n'est plus question de confiance, de raison.
Juste.
De ce blocage qui perdure.
Encore et toujours.

De ce que l'on ne dit pas.

Dimanche 23 novembre 2008 à 0:06

Tout va bien dans ma vie, sauf ce soir.

Alors on reprend les vieilles habitudes, celles d'écrire quand ça va mal, parce qu'il est bien connu que les gens heureux n'ont pas d'histoire.
Mais voilà.
Je ne peux pas dire ce que je ressens.
Alors,  cela servira juste de post sauvegarde, pour ne pas que ce bout de moi meure.
Au final ...
On ne change jamais vraiment, on fait illusion.

Dimanche 7 septembre 2008 à 21:46

Il était une fois ...
Ah non, c'est pas un conte de fées.



Un train en retard, la mauvaise adresse de restaurant.
La première vision de Leslie, sous la pluie. .
Découvrir de nouveaux visages, Marie, Anne-Lucie. Parler peu, rire beaucoup, dans un premier temps. Et puis, elle qui ne laisse aucun blanc s'installer.
Des coïncidences. "Tu ressembles à ...", les plombs qui sautent quand on parle du faux personnage de fiction pendu au-dessus de la  baignoire: "il a créé un court circuit en tombant?". Paraît que j'ai un humour particulier.



Partir pour une ballade. Flip flop, des boules d'eau, des boules de chair, des "mon petit ... cochounet/jambon/asticot/bébé" (rayer la mention inutile)/.
Des photos devant le pressing des quatre filles. Zadig&Voltaire, où chaque prix est une énigme. Trouver LA personne pour nous en prendre en photo. Non, pas elle, elle ressemble à une prof d'art plastique. Lui, j'aime bien son parapluie (des grenouilles =^^=). Eux ? Elle ? Viiiite. Oh lui, il ressemble à Mr Bean. Et pas que physiquement, en plus. Le monsieur en couple. Tiens, mais qu'il est mignon. Si vous voulez je lui cours après.



Métro, RER. Anne-Lucie, Leslie, Marie. Maison. Douche chaude.
Paris sous la pluie, Paris la nuit.
A quand la prochaine fois ?

(Cliquez sur les images pour voir les différents articles.)

Vendredi 5 septembre 2008 à 15:39

Coup de vent de chez coup de vent.
23 messages non-lus. 23 messages non répondus.
Trouver un cybercafé, penser à faire les courses, pas d'ordi dans mon appart'.
Je suis dans le nord , les cours reprennent lundi.
Hier matin, Ostende, y avait une fille qui se baladait en centre-ville avec un jean trempé jusqu'à mi-cuisses. Parce que je lui voue un culte, je suis allée courir dans la mer.


(voué à disparaître, ce sont de biens piètres excuses.)


Mercredi 20 août 2008 à 0:55

Non, plus jamais, plus jamais je ne viendrais te parler. tu sais que je t'aimais, tu sais que j'aimais tout le monde, mais pas d'amour non, je n'étais pas des filles qui tombent amoureuses moi j'avais un trou à la place du cœur, un vide qui des fois faisait mal.
mais tu sais que je m'en moquais parce que j'étais mutine et inconsciente. j'aimais beaucoup jouer et je savais très bien assumer les responsabilités et les conséquences, j'étais trop raisonnable pour mon âge, alors je me permettais de faire et de dire n'importe quoi, pour le change.
je n'étais pas sage, je me moquais beaucoup de la vie, un peu de la mienne aussi, je n'avais pas peur de la destruction, si peu de la mort et tellement de la vieillesse.
peut-être que je n'aimais pas souffrir. pourtant combien de fois la mutilation s'est-elle opérée.
bien sûr, j'avais ce côté sadique et cynique.
tu étais important pour moi. sans raisons. tu t'étais installée dans mon trou, faut dire que je t'avais laissé la porte grand ouverte une invitation que tu t'étais empressé d'accepter.
j'avais beaucoup évolué. grandi, changé, vieilli.
depuis le temps. tu savais tout et si peu. tu étais à mon image, jusqu'à ce que mon image s'efface.
jusqu'à ce que je perde le contrôle de mon propre jeu, de ma propre vie, que j'oublie et confonde celle que j'étais, celle que je voulais être et celle que les autres voulaient que je sois.
je t'ai perdu à ce moment là, quand j'ai perdu pied. puisque malgré tout tu vivais dans la réalité.
t'es resté figé entre deux battements de ce cœur qui n'existait pas.
entre deux respirations glaciales.
deux lignes sanguines sur un poignet.
deux volutes de fumée exhalées.

du blanc du gris du rouge.
surtout du gris.
je ne vois plus qu'un brouillard.
je crois qu'il est trop tard.
j'ai oublié de dire plein de mots.
Tant pis.


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